Galerie des artistes 2021
Du 13 au 22 août à Brioude (école Jean Pradier) 53 artistes à découvrir pour la 4e édition du festival des Décades de la peinture.
ARTISTE À L'HONNEUR
Sheraf
Sheraf a étudié le graphisme et découvre le monde du street art avec Banksy, Jef Aérosol, C215, Mist et bien d’autres !
Deux univers très singuliers apparaissent. L’illustration où il s’amuse avec les courbes, les formes et la complexité des détails, donnant naissance à des personnages naïfs.Et la peinture avec un trait plus marqué, plus réaliste mais toujours dynamique: des toiles vivantes. Il s’épanouit dans le portrait, le modélise et ce qui bouillonne à l’intérieur s’exprime avec le pinceau, l’acrylique, le posca, la craie...
Il travaille aujourd’hui dans le domaine des arts visuels pour des projets variés, poursuit son travail de création et prépare de nouvelles expositions en France et à l’étranger.
Ses illustrations et ses tableaux ouvrent sur un monde hétéroclite et contemporain. Onirisme et réalisme se mêlent dans un même mouvement, empreints de couleurs vives et de street art.
ARTISTES VIP
Béji
L’amour de la peinture lui vient de son enfance. Artiste autodidacte, Béji dédie sa vie à l’art peignant à peu près tous les jours depuis une vingtaine d’années.
Ses influences sont diverses, allant de l’art tribal d’Afrique et des îles, aux grands maîtres impressionnistes et expressionnistes tels Monnet, Manet, Renoir, Matisse dont il est très admiratif… L’émotion que lui procure une œuvre, voilà ce qui le touche particulièrement. Béji ne se définie pas comme un intellectuel de la peinture mais comme un artiste qui évolue dans la sensation. Son adolescence passée en Australie a largement contribué à former son regard, a nourri ses sens pendant 5 ans et éveillé son intérêt pour la culture aborigène. Son goût pour la couleur lui vient de là-bas, tout y étant très coloré. Plus tard, explorant les musées de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, il tombe nez à nez avec les Trois grands Bleus de Miró qui l’impactent fortement, avec les peintres Hollandais, les modernes…
Les œuvres de Béji sont fortes, expressives, elles accrochent. Nombre d’entre elles ont par ailleurs été recouvertes par d’autres au fil du temps. Sous chaque tableau il y en a 10 dessous, abstraits, figuratifs, il les réutilise et les recouvre. Attiré de prime abord par l’abstraction, son incursion dans le figuratif est assez récente. La voyant comme un « élargissement d’horizon » après une plongée jusqu’à l’abstrait le plus minimaliste, il expérimente de nouvelles techniques pour un renouveau artistique prolifique.
Arno Bigot
Artiste autodidacte, il a développé depuis la prime enfance une passion pour les arts. Cet ingénieur en Bâtiment dessine depuis 30 ans et peint depuis 2018, aimant capter l’instant sur la toile et jouer avec les proportions et les perspectives pour proposer un fil narratif avec plusieurs niveaux de lecture. Du portrait aux grandes fresques historiques et mythologiques, profil d’un artiste mu par une insatiable quête de vérité.Arno Bigot a toujours été inspiré par la fugacité de l’instant, ce moment précis où tout bascule, cette seconde qui suppose un avant et un après. Aussi créer un tableau consiste-t-il pour lui à raconter une histoire hors des consensus. Il veut introduire un dialogue entre l’œuvre et le spectateur, le bousculer dans ses certitudes. Pour ce passionné de portraits, l’œuvre se doit d’être fidèle. Plus que la personne, elle reflète son âme, son histoire. « Je cherche à traduire la personnalité d’un individu, une ambiance, le cadre donne une atmosphère, le jeu des perspectives engendre une notion de déséquilibre en saisissant l’instant neutre de passage d’un état à un autre. C’est une invitation à entrer dans un récit semé d’indices pour toucher à l’émotion en bouleversant nos schémas de pensée habituels… »
Galerie des artistes 2020
Du 7 au 16 août à Brioude (école Jean Pradier) 51 artistes à découvrir pour la 3e édition du festival des Décades de la peinture.
ARTISTE À L'HONNEUR
Olivier CARDIN
« La peinture est une utopie »
En parallèle à des études d’art graphique au lycée Corvisart, puis à l’école des arts Déco Paris Olivier Cardin est venu à la peinture par le dessin et au travers les œuvres de Nicolas de Staël, Van Gogh, Modigliani et Soutine.
Dans ses œuvres singulières il cherche à peindre ou dessiner les fragilités de l’humanité, ses travers, ses errements, les doutes, les combats obscurs qui nous étreignent entre le bien et mal, l’amour ou la haine.
Avec une âme d’enfant, il cherche le geste, le trait universel, l’équilibre, l’harmonie des couleurs ou des formes humaines ou animales, pour partager une émotion, une joie, un mouvement, un sentiment, des regards, des larmes, un sourire, une opinion et trouver l’alliance universelle pour que tous plongés dans ses créations puissent trouver un réconfort, un partage, retrouver une partie de leur histoire.
ARTISTES VIP
Soline GARRY
Rêve et contemplation en illustration
De son enfance passée sur un voilier avec sa famille, Soline Garry garde le goût des grands espaces et de l’horizon, de la contemplation et du rêve. Et un enchantement pour le monde animal, végétal et les forces de la Nature.
Enfant, elle apprend à dessiner aux côtés de son père, ancien décorateur de théâtre et peintre de marine, puis pendant 10 ans auprès de l’artiste peintre et graveur Roland Sénéca.
Les portes s’ouvrent ensuite pour vers la musique, et elle accompagne pendant 15 ans divers projets culturels et des artistes brésiliens et sénégalais, entre autres.
Avec la maternité se réveille le dessin, qui redevient au fil des mois une nécessité. Et les projets naissent bientôt, comme l’illustration de conte musical, la couverture de disque de la grande conteuse Muriel Bloch, publié par la Fondation Yves Rocher, puis des expositions en région toulousaine où elle habite à présent et en dehors de son territoire local.
Olga KATAEVA-ROCHFORD
Douceur et poésie de Russie
Olga Kataeva-Rochford est née à Leningrad en 1986 et a passé son enfance en Russie. Arès une formation professionnelle en art à Saint-Pétersbourg où le Musée Russe, l’Ermitage et les Beaux-Arts lui ont fait découvrir le travail des maîtres, elle a poursuivi avec un doctorat sur le médium du dessin à Paris, ville où elle vit actuellement à la croisée des cultures. Parcourant le monde avec ses pinceaux en savourant la diversité des paysages, des visages et des cultures, elle cherche dans son art à saisir l’esprit des lieux et à le transformer en images universelles et poétiques qui font rêver et s’évader l’esprit. À travers ces paraboles intemporelles peintes à la tempera, technique utilisée depuis le Moyen-Âge, elle cherche à débanaliser le quotidien, rendre au regard sa fraîcheur et faire transparaître l’invisible.
Elle expose régulièrement en France et à l’international et ses œuvres sont conservées dans les musées en Russie et dans les collections particulières internationales.
Galerie des artistes 2019
Du 9 au 18 août à Brioude (école Jean Pradier) 54 artistes sont à découvrir pour la 2nde édition du festival des Décades de la peinture.
ARTISTE À L'HONNEUR
Antoine COLIN
L'envolée du corps entre élan réaliste et imaginaire
Né en 1977 dans le Nord, diplomé en 2000 de l’École Supérieure d’Art de Cambrai, Antoine Colin exerce depuis le métier de Graphiste.
En 2011 il retrouve avec passion les outils et supports concrets qui lui sont chers et lui permettent de s’exprimer plus librement à travers le Dessin, qu’il affectionne depuis l’enfance et la Peinture qui est une histoire de famille…
Influencé depuis toujours par les images fortes et caricaturales de la bande dessinée, de l’illustration et du graphisme, admiratif et passionné de l’approche sensible, parfois torturée et unique du corps humain que nous offrent les artistes tels que Klimt, Schiele, Bacon ou Weisbuch… il ne boude pas pour autant les grands classiques de la renaissance.
Cela donne à ses représentations du corps ce caractère singulier qui révèle des ambiguïtés assumées entre classicisme et modernité, entre réalisme et interprétation, entre imagination et réalité, comme pour mieux refléter les contradictions de l’être humain.
ARTISTES VIP
Stéphane CATTANEO
L’art de l’improvisation picturale
Son intérêt pour la création remonte à l’enfance lorsqu’il dévorait le journal de Spirou auquel son père l’avait abonné : il rêvait de devenir un dessinateur célèbre. Il découvrit plus tard la peinture et développa à l’adolescence un intérêt aigu pour le travail de Paul Klee, période à laquelle il décidait de devenir un peintre célèbre. Puis ce fut le choc considérable du Jazz à l’âge adulte : il vibrait au son de Coltrane, Shepp, Dolphy et tant d’autres musiciens du free jazz movement à qui il voulait ressembler. Or, Stéphane Cattaneo ne souhaitait pas pour autant devenir un saxophoniste célèbre : on ne peut pas tout faire. Dès lors il s’est efforcé à travers la pratique de l’improvisation picturale d’exprimer des émotions selon un rythme, des motifs, un alphabet qui ont beaucoup à voir avec la musique et réalise désormais des œuvres de grand format sur scène avec des musiciens anglais, américains ou français.
Il vit et travaille en France, dans un petit village du Morbihan qui se nomme La Roche Bernard.
Eric DEMELIS
Art brut, compulsif et instinctif
Éric Demelis est né en 1974 en Haute-Savoie.
Il dessine assidûment depuis 2011, autant inspiré par l’art brut que par la bande dessinée. Touché par les peintres flamands et plus particulièrement Pieter Brueghel et Jérôme Bosch qui inspireront très vite sa thématique foisonnante, il travaille avec acharnement et se forme en autodidacte. Le monde de la BD, son langage infra-narratif lui apprennent à composer ses dessins et ses toiles, comme des puzzles, qui avancent, pièce par pièce, au gré des formes et des personnages imbriqués les uns dans les autres. Compulsivement il remplit des espaces avec des personnages étranges, ambigus et tenaces. Sa peinture, comme son dessin, constituent un acte libérateur de la difficulté de sortir de soi.
Il travaille surtout à l’encre de Chine et à la plume. Après quelques expositions collectives en 2012, il a exposé pour la première fois à la galerie grenobloise «alter-art» en 2013. Il vit et travaille actuellement à Grenoble.
Thierry NOGUE
De la poésie du peu
Thierry Nogue situe son travail au croisement de deux principes : « Rendre signifiant les choses insignifiantes » du mouvement Arte povera et « À l’ avenir, chacun aura droit à son quart d’heure de célébrité », d’Andy Wahrol détourné au profit des choses.
Après son passage à l’école des Beaux-arts de Mannheim en Allemagne qui s’inspire des fondements du Bauhaus, il a développé une forme de travail qu'il a appelé « notion de la mise en valeur du peu », appliquée aussi bien au sujet qu’au support, évoluant au gré de ses affectations, que ce soit en résidence artistique près de Leipzig, au sein d’un collectif de plasticiens à Rennes, ou lors de projets d’architecture intérieure en Espagne et qui, dans sa forme actuelle, repose sur des peintures en aplat redimensionnées au travers d’un volume en surface.
Thierry Nogue vit et travaille près de Pornic (44).
Galerie des artistes 2018
Du 3 au 12 août à Brioude (école Ste Thérèse) 27 artistes ont exposé lors de la 1re édition du festival des Décades de la peinture.
ARTISTE À L'HONNEUR
Philippe Caspar,
l’explosion des couleurs
Né à Strasbourg en 1982, P. Caspar est graphiste de métier; artiste autodidacte, majoritairement influencé par le cinéma, la littérature, la musique et la bande dessinée. Il pratique assidument le dessin depuis l'enfance avec pour premiers modèles des artistes comme Bernie Wrightson et Frank Frazetta. Plus tard arrivent Marcel Gotlib, Claude Serre, Bill Watterson puis Robert Crumb dont la qualité et la force du dessin suscitent chez lui une admiration proche de l'idolâtrie. L'esthétique des films de John Carpenter, George Roméro ou David Cronenberg, l'atmosphère des bouquins de Philip K Dick et Stephen King contribuent à forger un filtre fantastique à travers lequel passe une grande partie de son travail pictural.
Attiré par l'abstraction il travaille ses couleurs dans le but d'en trouver la force brute, quasi indépendamment du dessin servant de base à la toile, sans jamais, néanmoins, le perdre de vue.
ARTISTES VIP
Lady Caviar,
« Dramatico Glamour »
Née en 1970, Lady Caviar est une artiste autodidacte polymorphe, peintre et plasticienne.
Héritière du Pop art de R.Linchtenstein, autant que de l’art figuratif en général, elle appose, depuis 2004, sa « touche Lady Caviar » comme un hommage à l’époque romantique du 18ème siècle, exécutée dans un style résolument contemporain.
Son travail artistique balance toujours entre récit personnel et mémoire collective, entre humour et drame. Elle peint ce qu’elle voit, ce qu’elle perçoit dans un style graphique et glamour, à l’instar des titres qu’elle donne à ses œuvres.
« La peinture, c’est une autre façon d’aimer » disait Séraphine Louis, c’est très exactement comme cela que Lady Caviar la vit.
Eric Guéna,
capteur de rêve et de beauté
C’est un art profond, atmosphérique et empli de poésie que livre Eric Guéna. Né en 1953, architecte et titulaire d’un doctorat d’esthétique et sciences de l’art, il a suivi plusieurs formations de restaurateur d’art japonais et chinois, s’est initié à l’art du sumi-e et au travail à la feuille d’or avant de peindre l’univers qui lui est propre. Imprégné des techniques picturales tant occidentales qu’orientales, il allie ces différents savoir-faire pour laisser se développer la singulière
atmosphère habitant chacun de ses tableaux. Pendant les années 2000, son travail figuratif présenté dans plusieurs expositions internationales, lui sert de socle pour développer un univers abstrait très personnel. Une œuvre ayant pour thème principal l’environnement, qu’il soit naturel ou transformé par l’homme.
Antony Squizzato,
artiste « Pop-constructiviste »
Né en 1975, il débute sa carrière de plasticien fin 2013, après quinze années de direction d’une agence digitale. Plasticien polymorphe, Squizzato utilise la technologie de son époque, digitale, globale, algorithmique, tout comme les techniques à l’huile des grands maîtres. Dans ses œuvres il décrit un monde où le discours des marques a plus de résonance que celui des gouvernements, où les individus seuls derrière leurs écrans peinent à trouver le sens. Un monde qu’il a nourri de nombreuses années. Et la fin d’une époque qui ne suffit plus à combler frustrations et désirs de posséder. Le pop-constructivisme se dessine pour lui comme une évidence : le recours à un graphisme fonctionnel, qui fait appel à la capacité d’abstraction de chacun pour s’émouvoir, prendre conscience, et agir plus que subir.